HeidelbergCement étudie l'utilisation de combustibles à empreinte environnementale neutre au Royaume-Uni

Hanson UK, filiale britannique de HeidelbergCement, participe à un projet de recherche sur l'utilisation de combustibles à empreinte environnementale neutre pour la production de ciment. Le projet consiste à mesurer le potentiel de réduction d’émissions carbone en substituant les combustibles fossiles par de l'hydrogène et la technologie plasma. Le projet de recherche a été coordonné par la MPA (Mineral Products Association, syndicat professionnel britannique des matériaux industriels) et est financé à hauteur de 3,2 M£ par le Ministère des Affaires, de l’Energie et des Stratégies industrielles britannique (BEIS).


Un essai, à l’échelle industrielle, de production de ciment à partir d'hydrogène et de biomasse, va être réalisé chez Hanson UK sur la cimenterie de Ribblesdale. Les résultats de ce test grandeur nature seront ensuite partagés avec l'industrie cimentière pour optimiser les avantages environnementaux de la technologie. Simon Willis, PDG de Hanson UK, a déclaré : "La réduction des émissions de CO2 est une priorité pour nous et nous sommes fiers de jouer un rôle moteur dans ce projet".


"Nous avons fait preuve d’efficacité, dans tout le Groupe, pour réduire nos émissions de CO2, en partie grâce à l'utilisation croissante de combustibles alternatifs", a déclaré Dr Dominik von Achten, CEO de HeidelbergCement. «En parallèle de nos travaux de recherche réalisés dans les technologies de capture, d’emploi et de stockage du carbone, ce projet au Royaume-Uni est une étape importante vers la réalisation de notre objectif : atteindre la neutralité carbone du matériau béton à 2050».


La feuille de route du groupe HeidelbergCement projette la réduction, d’ici 2030, de ses émissions nettes spécifiques de CO2 par tonne de ciment de 30% par rapport à 1990. Cet objectif a été validé par le Science Based Target initiative (SBTi) et est en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris, faisant de HeidelbergCement le premier groupe cimentier au niveau mondial à avoir ses objectifs de réduction de CO2 reconnus au plan scientifique. En 2018, la réduction réalisée était de l’ordre de 20% ; en 2019, elle atteignait les 22%.